«La
chèvre se mit à rire devant l’ancêtre dormeur. Délicieuse
satire qui nous fait pouffer devant un juge qui ne jure que par des
lois, donnez nous à voir»
Le clown slave se mit à faire le pitre quand l’homme aux cent
chapeaux tira sa révérence. Le silence du s’imposer. De
minuscules pattes se dandinèrent, une mouche décolla du crâne de
l’assistance, tourbillonna et atterrie sur la manche
de la partie plaignante. La grosse dame engourdie détruit
l’occupante, se gratta les naseaux tout en rechignant sur l’acteur
du terrible massacre.
«Cela
c’est passé en 1794 prêt d’un lac. Une
cloche retentit annonçant la tombée de la nuit"
Le
petit Nicolas décida de sortir sa chèvre pour l’a faire pisser.
Il émergea de sa materne, pris son diapason puis s’assit en
attendant la belliqueuse. Au bout de quelques minutes le garçonnet
appela sa douce mais en vain. Il insista mais rien à faire.
Aucune brise de senteur sauvage, aucun ricanement, aucune masse
maligne. Le petit garçon, désappointé, décida d’aller dormir
pour la retrouver au petit matin. Le lendemain le garçonnet se
leva et aperçu la bique à travers la fenêtre salie.
Ses yeux se mirent à
briller. Il ouvrit la porte et s’avança lentement dans le patio. La tête de
la chèvre était pendue à un arbre, son corps gisait sur le sol les
quatre fers en l’air.
Le
clown slave montra ses fesses aux quinquagénaires énervés quand l’un
d’entre eux tapa sur la table à l’aide d’un marteau et cria:
«SILENCE!»
(Extrait du récit: l'autocrate papillonneur)