«Il
pleure devant les souvenirs que lui rappelle son lourd passé. Il
aurait préféré prendre un bon coup de point dans le visage»
Il
est le descendant d’un père mineur, aimerait avoir une maison lui
rappelant sont enfance. Il fait beaucoup de vélo, adore la rue, les caprices
du temps ainsi que les odeurs des pots d’échappement. Souvent il
boit des litres d’alcool, devient de moins en moins tenace et se
demande s’il existe vraiment.
Des maisons d’urgences, des relais
d’accueils, il ne s’imagine pas vivre sans rancœur.
Un
jour il me dit : «Le dessin ça va au-delà de la passion, c’est
la mise à nu de son être intérieur. Certains me captivent, d'autres m'affranchissent, c’est un
moyen de voyager, de découvrir de belles choses. Quand je dessine je
ne fais plus partir de ce monde, je voyage dans ma tête et oublie
que je suis un cancre»
(Extrait du récit : "L'autocrate Papaillonneur")
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