dimanche 22 novembre 2015

Fait divers

«La chèvre se mit à rire devant l’ancêtre dormeur. Délicieuse satire qui nous fait pouffer devant un juge qui ne jure que par des lois, donnez nous à voir»

Le clown slave se mit à faire le pitre quand l’homme aux cent chapeaux tira sa révérence. Le silence du s’imposer. De minuscules pattes se dandinèrent, une mouche décolla du crâne de l’assistance, tourbillonna et atterrie sur la manche de la partie plaignante. La grosse dame engourdie détruit l’occupante, se gratta les naseaux tout en rechignant sur l’acteur du terrible massacre. 
 
«Cela c’est passé en 1794 prêt d’un lac.  Une cloche retentit annonçant la tombée de la nuit"

Le petit Nicolas décida de sortir sa chèvre pour l’a faire pisser. Il émergea de sa materne, pris son diapason puis s’assit en attendant la belliqueuse. Au bout de quelques minutes le garçonnet appela sa douce mais en vain. Il insista mais rien à faire. Aucune brise de senteur sauvage, aucun ricanement, aucune masse maligne. Le petit garçon, désappointé, décida d’aller dormir pour la retrouver au petit matin. Le lendemain le garçonnet se leva et aperçu la bique à travers la fenêtre salie. 
Ses yeux se mirent à briller. Il ouvrit la porte et s’avança lentement dans le patio. La tête de la chèvre était pendue à un arbre, son corps gisait sur le sol les quatre fers en l’air.

Le clown slave montra ses fesses aux quinquagénaires énervés quand l’un d’entre eux tapa sur la table à l’aide d’un marteau et cria: «SILENCE!»

(Extrait du récit: l'autocrate papillonneur)

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